École secondaire Pamphile-Le May
Malorie Chartrand
École secondaire Pamphile-Le May
Il n’y a pas de siège plus confortable que ses propres lauriers.
Il est extrêmement facile, une fois le minimum atteint, de s’en contenter et de s’accorder un repos bien mérité. Alors que la plupart d’entre nous va étirer ce moment au maximum, les pieds surélevés sur un pouf, Malorie, elle, n’a pas pris de pause : elle a simplement repris son souffle. Il n’y a pas beaucoup de chaises plus inconfortables qu’une chaise de travail. Aussitôt qu’on s’y installe, on voit la liste sans cesse grandissante des tâches à accomplir.
Une fois assis, le poids de nos ambitions peut facilement nous écraser. Alors que la plupart d’entre nous fera tout pour éviter cette sensation, quitte à réduire nos ardeurs, quitte à mettre un genou par terre, Malorie, elle, fonce. Elle fonce au travers de ses propres insécurités, de ses découragements et de sa fatigue et refuse d’utiliser le mot impossible.
Dans une école, il n’est pas rare de voir des résultats en balançoire. Les élèves réussissent ou échouent, passant d’un état à l’autre, selon leur compréhension, selon leurs efforts, selon la saison. Alors que nous acceptons ces hauts et ces bas comme une fatalité, Malorie, elle, fait un numéro d’équilibriste que lui envieraient des artistes de cirque. Elle réussit à balancer ses études, son travail, sa vie sociale en plus de ses obligations administratives de présidente du conseil scolaire.
Malorie s’est lancée dans la politique étudiante, non pas pour accaparer le pouvoir, mais pour rendre l’expérience scolaire plus amusante, plus accueillante et plus inspirante. C’est pourquoi aujourd’hui, Malorie, nous sommes là pour te féliciter. Parce que tu as construit un trône sur lequel tu as refusé de t’asseoir, c’est nous qui nous levons pour t’applaudir.
Marie-Ève Ouellet, directrice