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Jeunes et politique municipale : des enjeux si près et si loin

Première page du Journal de Lévis du 28 octobre 2025
Un article de Catherine D’Amours, journaliste

Alors que les municipalités du Québec se retrouvent en période électorale, le Journal de Lévis s’est entretenu avec des élèves de cinquième secondaire de l’école Pointe-Lévy pour connaître leurs préoccupations, les enjeux qui les rejoignent ainsi que leur vision sur l’intérêt des jeunes envers la politique municipale.

JDL : D’où vient votre intérêt pour la politique?

Anaïs Mouhoune (A.M) , 16 ans : « J’ai toujours eu un intérêt pour tout ce qui a rapport à la géopolitique. J’avais un intérêt pour l’apprentissage des noms des pays, leur capitale, etc. Et, en grandissant, j’ai commencé à écouter les nouvelles avec mon père. J’aime le fait de savoir ce qu’il se passe autour de moi et je pense que la politique, ça concerne tout le monde et les jeunes en particulier devraient s’y intéresser et ne devraient pas penser que c’est quelque chose qui ne les concerne pas. »

Étienne Marceau (E.M) , 16 ans : « Moi ça me vient beaucoup de ma famille. J’ai entendu mes parents en parler beaucoup et j’écoute souvent les nouvelles avec mon père aussi. C’est souvent un sujet de discussion qui revient dans la famille avec les oncles et les tantes. »

Boris Lamontagne (B.L), 16 ans : « On m’a [conditionné] sur certains aspects provinciaux et fédéraux quand j’étais plus jeune. C’est venu assez jeune avec une famille [plus partisane et intéressée]. »

Entendez-vous parler de politique à l’école?

A.M : « Inévitablement, avec tout ce qu’il se passe dans le monde, on n’a pas le choix d’en parler. Par exemple, en secondaire 3, mon prof d’histoire faisait souvent des sections actualités en début de cours. En secondaire 5 avec le cours Monde contemporain, on en parle beaucoup aussi. »

B.L. : « En français aussi, on peut lire de la poésie ou des textes engagés. Ils essaient de prendre différents points de vue aussi pour ne pas trop nous influencer. Je pense qu’on est à un âge où on peut avoir nos propres opinions. En Monde contemporain, en Culture et citoyenneté québécoise (CCQ), en français, on nous apprend à voir plein de points de vue et à contrer la fausse information. »