Rencontrez le directeur du Centre de formation professionnelle Gabriel-Rousseau
Marc-André Smith, homme d’action à moto comme à vélo!
À moto, à vélo, sur le fleuve à pagayer ou aux commandes du Centre de formation professionnelle Gabriel-Rousseau (CFPGR), Marc-André Smith donne l’impression d’être toujours dans l’action.
Un directeur de CFP à moto, on avoue que ça crée quand même son petit effet! Mais ce n’est pas ce qui pousse notre collègue à se déplacer sur deux roues; sa conscience écologique est beaucoup plus forte que son besoin d’épater la galerie. D’ailleurs, cet hiver, il a troqué la moto pour le vélo. Il a tout prévu : équipement et… entraînement!
La famille
Père de trois enfants, Grégory, 6 ans, Xavier, 9 ans et Marlie, 11 ans, tous au primaire, Marc-André est un gars dynamique et un homme de famille. Il n’est pas rare de l’apercevoir glissant sur le fleuve, sur sa planche à pagaie, entouré de sa conjointe Laura et de ou l’autre de leurs trois enfants, suivi de Nala, l’amical golden retriever nageant agilement à leurs côtés, bien protégé par sa veste de sauvetage. « On s’aime! », lance le fier papa et on le croit sur parole : il y a de ces étoiles dans les yeux qui ne mentent pas!
Écoute et ouverture
Natif de Drummondville, tout petit, il a successivement rêvé de devenir astronaute, journaliste et architecte. C’est son attrait pour la relation d’aide qui l’a finalement fait bifurquer vers l’enseignement et étudier en adaptation scolaire à l’UQAR à Lévis. Une compétence qu’il avait sans doute appris à développer à titre de moniteur de camp de jour. Les valeurs d’écoute et d’ouverture ayant apparemment été présentes très tôt dans sa vie. « J’ai fait du bénévolat à partir de l’âge de 12 ans », révèle-t-il.
Après un passage à l’ISPJ (Insertion sociale et professionnelle des jeunes) de l’École secondaire les Etchemins (ESLE) et au Centre jeunesse de Lévis, il fera partie de l’équipe a relevé le grand et beau défi de fonder le Centre de formation en environnement et récupération (CFER) des Navigateurs.
L’ouverture à l’autre et la connexion à la nature, ça peut juste être beau!
Puis, question d’ouvrir ses horizons et congé sans solde en poche, il s’envolera pour Kangirsuk dans le Nord-du-Québec, avec sa conjointe, pour y enseigner les mathématiques et les sciences.
Malgré l’éloignement, voire l’isolement, il a adoré ce contact avec les gens, la force de la nature, les aurores boréales, la pêche aux moules… « L’ouverture à l’autre et la connexion à la nature, ça peut juste être beau! » Simples comme ça, le bonheur, la vie!
À son retour, un mandat de conseiller pédagogique pour les parcours de formation d’accès à l’emploi lui permettra de « se familiariser avec la qualité de nos Services éducatifs ». Et le reste « is history » : il deviendra successivement adjoint à l’ESLE et au CFER, directeur à l’École primaire-secondaire de l’Envol et, depuis janvier 2022, directeur du CFPGR.
Des nouvelles technologies à l’obsolescence programmée
Reconnu pour son attrait pour les nouvelles technologies, alors qu’il était directeur de l’Envol, Marc-André Smith y avait accueilli le REFER, le Rendez-vous des écoles francophones en réseaux, réunissant des représentants de 400 écoles, d’ici et d’ailleurs. « Il faut accepter le changement, s’inspirer des pratiques probantes », plaide ce grand défenseur des outils collaboratifs.
Récemment la promotion Réparation et service en électronique, un nouveau programme qui contribuera à contrer l’obsolescence programmée des appareils, a fait valoir ses talents de communicateur et l’a même mené à collaborer avec Radio-Canada trois fois plutôt qu’une. Sa présence à l’émission de Pénélope McQuade était ni plus ni moins que la concrétisation d’un rêve pour celui qui a su conserver son cœur d’enfant. Parfaite, la vie parfois!
Son arrivée au CFPGR, c’est aussi la découverte d’une équipe de passionnés : « La qualité des gens ici est extraordinaire, leur engagement vraiment réel. C’est un milieu où on peut développer ». Développement de la vie étudiante, du sentiment d’appartenance, du recrutement à l’international, aucune limite à l’horizon!
Heureux dans la vie comme au travail notre ami Marc-André!
Marc-André en 5 questions!
Trois mots (plutôt quatre) décrivant les avantages d’être directeur d’un centre de formation professionnelle au CSS des Navigateurs?
- Liberté
- Dynamisme/créativité
- Confiance
Marc-André Smith aime…
- « Mon nouveau mandat de directeur du Centre de formation professionnelle Gabriel-Rousseau. »
- Établir des relations humaines saines : « Tous savent qu’ils peuvent venir me voir. Élèves, collègues, partenaires! »
- « Cuisiner : cari, couscous, bol poké… Et je fais même la vaisselle! »
- « La musique, le ski, le camping et la planche à pagaie avec toute la famille. »
Réalisations particulières qui font votre fierté
- « Avoir commencé à faire du bénévolat à 12 ans comme moniteur dans un camp de jour ».
- « Avoir accepté de sortir de ma zone de confort, tant pour la formation professionnelle que pour aller courir ou me rendre en vélo au boulot chaque jour, même en hiver! »
Ambition ou rêve pour le CFP Gabriel-Rousseau
- « Développer le sentiment d’appartenance, la vie étudiante et sociale au CFP : une urgence! »
- « Recruter des élèves à l’international. »
Belles histoires
- « En FP, avec un plan d’intervention, on repart à zéro : ça génère de beaux succès, de très belles histoires! »
- « Ce qui me rend heureux au travail, c’est de constater l’engagement profond des gens. »
Entrevue et rédaction :
Louise Boisvert
Coordonnatrice, Services des communications, CSSDN
Conception graphique :
Maude Lebel-Chouinard
Technicienne en arts graphiques, Services des communications, CSSDN