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Les enfants qui plantaient des arbres

Un article de Mélanie Labrecque, journaliste au Peuple Lotbinière

Le temps était peut-être gris le 21 octobre dernier, mais l’atmosphère était à la fête à l’École des Sentiers de Saint-Apollinaire. Les quelque 600 élèves de l’établissement primaire ont pris part à une activité hors du commun. Ils ont participé à la plantation de plusieurs dizaines d’arbres sur les terrains de l’école, un projet parrainé par la Société d’horticulture et d’écologie de Lotbinière (SHEL).

Le président de la SHEL, Yves Bédard, explique aux enfants ce qu’ils feront. Photo : Mélanie Labrecque

Pendant toute la journée, les groupes d’élèves se sont succédé à l’extérieur. Chaque fois, l’activité commençait avec la rencontre du président de la SHEL, Yves Bédard, qui leur parlait d’abord du rôle des arbres. Les petites mains étaient nombreuses à se lever lorsqu’il posait des questions et il accueillait les réponses avec le sourire. Par la suite, il expliquait la marche à suivre pour planter un arbre. Les enfants étaient alors séparés en sous-groupes et accompagnaient des bénévoles avec qui ils plantaient leur arbre.

L’objectif de cette initiative est d’offrir un outil pédagogique vivant aux enseignants, rappelle M. Bédard. Les arbres, d’une soixantaine d’espèces, ainsi que les arbustes ont été plantés selon leur continent d’origine : Amérique du Nord, Europe, Asie ainsi qu’un arbre semblable à l’acacia des savanes africaines. L’arbre devient alors un témoin concret de l’histoire et permettra aux élèves qui se promèneront dans la cour de l’école de voyager.

«Le chêne européen, c’est le bois qui a servi à reconstruire Notre-Dame de Paris. C’est aussi le chêne de Panoramix, le druide, qui allait chercher du gui dans les chênes, mais c’est très rare et quand il y en avait c’était magique. Le ginko biloba, qui vient d’Asie, c’est l’arbre qui a résisté à la bombe atomique. C’est un arbre préhistorique. Le cèdre de l’Est, c’est le toit et le revêtement de nos maisons. Chaque arbre a son histoire», raconte M. Bédard.