Un article de Mélanie Labrecque, du journal le Peuple Lotbinière
Intéresser les jeunes du secondaire à l’art n’est pas toujours chose facile pour les enseignants. Toutefois, penser en dehors de la boîte a permis à des enseignantes du programme Arts et multimédia de l’école secondaire Pamphile-Le May, de Sainte-Croix, de guider leurs élèves dans la création de véritables œuvres qui seront exposées de façon permanente entre les murs de l’école.

L’initiative d’enseignantes
Les enseignantes d’art, Natacha Dubois et Caroline Martineau, ont cherché une façon concrète de rendre l’art intéressant et accessible aux yeux des jeunes élèves de première et deuxième secondaire. Elles ont pensé qu’un concours de création pourrait être une avenue intéressante à explorer.
«Désirant mettre de l’avant le talent de création de nos élèves, j’ai voulu leur donner cette occasion de se démarquer par le biais d’un concours de création de sculptures. Elles auraient un but, soit de représenter les neuf villages que dessert notre école», a expliqué Natacha Dubois.
Avant d’aller plus loin dans le processus, il fallait l’accord de la direction, ce qui n’a pas été difficile. «Elle m’en a parlé et je me suis dit : ‘‘Wow!’’. Quand on me parle de partenariat avec la communauté, les municipalités et les entreprises, c’est toujours oui. […] C’est un projet qui va se perpétuer dans le temps et qui est gratifiant pour les élèves», a soutenu la directrice de l’établissement d’enseignement, Marie-Ève Ouellet.
Les enseignantes souhaitaient que le projet ait une valeur significative et intemporelle. «C’est dans un but éducatif et basé sur l’histoire des villages que j’ai trouvé
la réponse», a poursuivi Mme Dubois. Les élèves reçoivent un petit cours sur l’histoire du village qui est ciblé par le concours avant de se lancer.
Armés de ces informations et de leur propre liberté créative, ils préparent le croquis qu’ils vont présenter au concours. Une fois le dessin sélectionné, il est confié à l’une des entreprises partenaires qui aura la tâche de concrétiser la vision de l’élève. «Il est vraiment encourageant et apprécié de constater l’ouverture de nos gens d’affaires pour ce beau projet», a rajouté Mme Dubois.
La matérialisation du projet en entier s’étendra sur près d’une décennie à raison d’une œuvre par année.