David Miclette
enseignant, mentor et leader pédagogique
Tous les faire briller
« On essaie de donner une belle vitrine à ceux qui ont besoin de briller, de réalimenter la petite étoile de l’un ou de préparer l’autre à peut-être briller… plus tard! Je souhaite tous les faire briller! », assure l’enseignant de 6e année, David Miclette. Et on le croit sur parole!
Quand David parle de « ses » 6e année, une flamme s’allume dans ses yeux. Il apprécie le degré de « maturité » de ce groupe d’âge. « Ils sont en train d’établir qui ils sont. Ils commencent à avoir leur franc-parler… », atteste l’enseignant qui se permet même des pointes d’humour, voire d’un joyeux sarcasme bienveillant, avec ses grands qu’il a la mission de préparer pour le secondaire. Alors que lui, bien… il ne finit apparemment jamais par « passer son année » et demeure toujours en 6e! Une blague de son cru qui fait bien rigoler ses élèves!
Un précieux mentor
Enseignant au primaire, David Miclette guide des élèves depuis 2005 et souhaite leur insuffler le goût d’apprendre. À l’École Saint-Louis-de-France, où il enseigne depuis 10 ans, il remplit également les rôles de mentor et de leader pédagogique.
conseille-t-il tant aux collègues mentorés qu’aux futurs enseignants qualifiés légalement ou pas. « À titre de mentor, mon rôle est d’accompagner l’enseignant ou l’enseignante dans ses premières années. Je les aide à réfléchir sur leur savoir-être et à prendre du recul sur les choix, sur les décisions prises, sur les tâches… À comprendre l’ensemble des règles qui composent la vie d’un enseignant. »
Un leader pédagogique inspirant
Depuis six ans, David est également leader pédagogique. Au-delà du titre, qui est bien sûr flatteur et qui constitue une preuve bien tangible de reconnaissance, David tire sa plus grande satisfaction dans le fait d’avoir réussi à faire cheminer ses collègues en discutant avec eux.
Ces deux responsabilités supplémentaires de leader et de mentor le poussent à rechercher de nouveaux contenus, à enrichir sa propre réflexion sur la profession, sur l’éducation. « C’est ce qui me garde présent et me donne le goût de poursuivre. Je peux encore apporter quelque chose », confie celui qui aurait bien aimé pouvoir bénéficier du même soutien lors de ses premières années. « Il faut faire redescendre les fruits de la recherche, ce qui est probant, auprès des élèves. » Il se sent bien outillé grâce aux formations et au soutien des conseillères et des conseillers pédagogiques du CSSDN.
Des pistes de ski à l’université
Son emploi de moniteur de ski dans l’Ouest canadien aura été déterminant dans son choix de carrière, l’incitant même à s’inscrire au baccalauréat en enseignement à l’Université de Sherbrooke. « En donnant des cours de ski, j’ai réalisé que j’aimais ça transmettre mes connaissances, constater les progrès… Quand tu vois tes clients s’améliorer, c’est le summum ! », affirme David avec conviction.
Amoureux de la nature et des Oh Henry!
Son amour de la nature le garde bien vivant. Né à Victoriaville, notre ami a grandi à Saint-Hyacinthe au sein d’une famille qui pratiquait le camping, la pêche, les marches en forêt « avec une pomme et une Oh Henry! », éléments incontournables de la pause collation ! Les lacs, les rivières, les montagnes des alentours de Québec ont ramené David et sa conjointe dans la région et c’est ici qu’ils ont tissé leur propre cocon avec leurs deux garçons.
Il faut savoir que David possède non seulement un passé de moniteur de ski, exercé également au Mont-Orford, à Baie-Comeau et à Saint-Félicien, mais un diplôme de technicien de la faune, fonction qu’il a exercée pendant quelques années après sa formation collégiale. Bien qu’amoureux du grand air, de la trappe, de la faune, Alouette!, l’horaire de six jours sur sept dans le bois ne lui permettait plus de profiter de ce qui l’y avait tant attiré : la chasse, le vélo, la pêche.
Courage et sang-froid
Parmi les anecdotes qu’il racontera sans doute encore, une fois devenu un grand-papa, figure celle du voyage à Toronto qui coïncidait avec le défilé de la victoire des Raptors, en 2019, lorsqu’une foule monstre avait envahi les rues… et que des coups de feu avaient provoqué une panique générale. « J’avais pris le lead là-dedans », raconte-t-il non sans une pointe de fierté bien légitime. Ils avaient rapaillé tous leurs moineaux et réussi à ramener les trois autobus à bon port au milieu de la nuit… au grand soulagement de tous les parents!
Petites et grandes fiertés
Au tableau d’honneur de ce qui fait sa fierté, on retrouve :
- sa conscience environnementale qui le pousse à privilégier le transport actif, comme le vélo;
- sa participation, à deux reprises svp, au 1000 km à vélo du Grand défi Pierre Lavoie;
- sa passion pour la cuisine et les plats mettant en valeur des aliments de qualité : merci maman de David;
- son apprentissage du ukulélé!
Une passion musicale née pendant la pandémie qu’il continue d’alimenter tout comme son rêve de retourner skier dans les Rocheuses canadiennes et de découvrir les Rockies américaines avec sa conjointe bien-aimée également enseignante au CSSDN, son âme sœur, Janie Laflamme.
Équilibré et heureux, notre ami David!
David en cinq mots
Placotteux, réfléchi, disponible, ouvert et bienveillant
Texte et entrevue :
Louise Boisvert
Coordonnatrice, Services des communications, CSSDN
Photos (dans l’école), montage et conception :
Marie-Eve Fortin
Conseillère en communication et édimestre, Services des communications, CSSDN
Merci aussi à David (lui-même!) pour ses photos personnelles.